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etonnants français, mes frères
22 décembre 2013

Etonnants français, mes frères.

Etonnants français, mes frères,

 

Je suis un de ces français dont le chemin de vie fut très aventureux. Après une enfance calme d'orphelin, je connus la guerre, le début qui fut un écroulement épouvantable, et la fin avec sa puissance cruelle. J'en étais, adolescent décoré. Je me suis sauvé de ce pauvre monde méchant   et rancunier, pour des horizons étranges, loin. En Afrique d'abord, que je connus longtemps, avec ses populations ataviques et misérables, puis de nombreux pays du vaste monde, entre l'extrême Orient et l'extrême occident; entre l'extrême Nord et le sud. J'en conserve une lourde expérience et un avis éclairé. Je vous raconte tout. Accrochez-vous ce sera sans pitié.

A la fin de la guerre 14-18, l'Est et le Nord de la France étaient sinistrés. Les résidents avaient fui et leurs terres étaient bouleversées. La nature a horreur du vide. Aussi des immigrés, surtout  italiens en Lorraine et polonais dans le Nord réoccupèrent ces terres vides. Ils s'assimilèrent sans problème. Seule réserve dans la vallée industrielle de la Fench, en Lorraine, riche en hauts fourneaux, on disait que c'était la courroie de transmission du parti communiste.

Au Sud de la France, je ne connais pas les républicains espagnols qui s'y réfugièrent, mais ils étaient aussi bien engagés politiquement. On ne peut l'ignorer.

Le Front Populaire de 1936 fut une Association socialo-communiste. Les classes modestes en tirèrent profit social et objet de reconnaissance.

La guerre en 1939 ne rétablit pas un sens patriotique sacrificiel et l'on vit souvent la fleur et le fusil jetés ensemble au fossé. En 1940, la France occupée par l'ennemi allemand sombra dans l'apathie. Cependant des groupes armés communistes, souvent francs-tireurs partisans, les FTP, s'engagèrent avec volonté dans une lutte sans merci. Leur rôle était d'abattre l'allemand, sans se soucier des conséquences. Disons-le simplement: les représailles consécutives attendues, contribuaient encore plus à développer l'esprit de vengeance. C'était le but recherché. Cette philosophie devenue politique reste inchangée.

A la libération, anglo-américaine, les FTP armés constituaient un danger de coup d'état. On regrettait dans les familles que les russes ne soient pas les libérateurs. Les américains qui redoutaient cet état, envisageaient de mettre le pays sous tutelle. Le Général De Gaulle prétendit  pouvoir dominer cette situation; Il prit deux ministres communistes dans son  premier gouvernement en Octobre 45. Le 20 Janvier 1946, où les français votèrent à 28% communiste : il en prit cinq : Maurice Thorès, Ambroise Croisat, François Billoux, Marcel Paul et Charles Tillon. On nationalisa à tours de bras : Air France, Renault, Charbonnages de France. A la SNCF, c'était déjà fait depuis 1938.  On créa les comités d'entreprises. Etc…

Changer dans un pays comme le nôtre une organisation établie, n'est pas sans conséquences imprévisibles, Immédiates où lointaines. Nous en payons encore le prix par une insolence subalterne de plus en plus vive. Prenons un exemple simple :

Les mineurs de charbon ou de fer, du Nord et de Lorraine étaient dorénavant inamovibles, avec la sécurisation de l'emploi, et les avantages acquis, comme la thalasso. Les villes d'eau s'adaptèrent à la Sécurité Sociale des mineurs. Après les émirs et coloniaux nantis,  ce fut une transition difficile pour ces villes et leurs casinos ! Mutation de gestion lente, douloureuse, pourtant loin des sujets concernés .

Citons au passage la chute indochinoise provoquée par des communistes, appréciés. On remplaça souvent les caisses de grenades de nos soldats par des cailloux.

Citons aussi la "guerre" d'Algérie, provoquée par de prétendus marxistes, contre le melting-pot chrétien et transméditerranéen. A la cruauté répondait la vengeance, et cela provoqua un esprit de refus bien métropolitain. Les 'pieds noirs" victimes, en souffrirent.

 Lorsqu' en 1980, trente ans après, on commença à fermer ces mines, le recrutement  des mineurs de carrière à vie devint inacceptable.  On importa des mineurs contractuels marocains et algériens. Ce fut la période du charbon dans les baignoires. Maintenant, ces mines ont fermé, mais les magrébins recrutés sont toujours là, en famille, avec leur descendance. Ils réclamèrent même le coût de leur billet d'avion manqué.

Mais revenons à nos moutons, que le Général De Gaulle qualifiait plus gentiment de veaux. Ce brave général n'aimait pas les politiciens qui lui  laissèrent trace de leur incurie.

Fort de sa popularité, il instaura l'élection du Président de la République au suffrage universel. Après nous, le déluge! C'est par de petits mots d'esprit à la télévision, que l'on élit maintenant un Président. Exemples : "le coup d'état permanent" "vous n'avez pas le monopole du cœur", mais oui, Monsieur le premier ministre", "moi Président, je…". Les médias y trouvent une pâture anesthésiante, et les français sont ravis. Il a bien parlé. Votons

Que l'on revienne à une élection pyramidale par des représentants mieux choisis.

Mais, revenons une nouvelle fois à nos moutons.

La guerre de 1939-1945 et les guerres coloniales ont laissé des plaies béantes, que constatèrent les troupes coloniales engagées. La France, ce colonisateur, était exsangue.  

 C'était également dans l'air du temps d'accorder l'indépendance à tous ces pays prétendus civilisés et émancipés. Le Général de Gaulle s'y employa, mais chargea Jacques Foccard de coordonner cette France-Afrique, et d'y maintenir des liens politiques et commerciaux. Hélas, les hommes vieillissent, et nos relations privilégiées s'estompèrent, puis chutèrent, entraînant une sclérose de notre économie. Rions, Bonneville ; La France n'aimait pas ses colonies  et ceux qui les exploitaient, mais allait voir au ciné un bon western saignant

avec ses bons et ses méchants aventuriers américains. Nos africains qui revenaient de loin, pour défendre le pays étaient plus respectables que ça. Ils ne sont plus, mais la nature ayant comme toujours horreur du vide, d'autres intérêts ont pris la place. Ils vous méprisent, dans leurs accords  secrets commerciaux avec les potentats locaux. Circulez, il n'y a rien à voir.

Face à cet échec, nos politiciens ont trouvé une explication drôle : la mondialisation.

Prenons des exemples : voilà vingt ans, à Sidney (Australie), les allemands faisaient la promotion des vins du Rhin et de la Moselle. Les français n'étaient pas encore polyglottes.

Dans le Maghreb, on a apprécié autrefois les Peugeot Et maintenant, dans toute l'Afrique : Toyota, Toyota. On compte des millions de pickups, même chez les djihadistes.

Dans les mines du monde, vous voyez d'énormes camions, les dumpers. Ils sont américains : Dart, Euclid, Bucyrus, etc….Seul un japonais Komatsu s'y est frotté avec succès.

               Où sont les français ? J'ai vu Berliet se couvrir de ridicule.

Et pendant ce temps, on brade la France : son industrie, et on est content: Toyota fabrique à Valenciennes; la grosse industrie : Mittal a repris même les hauts fourneaux  bord de mer sans bruit : Sacilor à Fos et Usinor à Dunkerque, pendant qu'une bataille médiatique se poursuit dans le site périmé de Hayange dans la vallée de la Fench; les fabricants de pneus comme Goodyear rompent; les grands hôtels de Paris et province passent sous contrôle bédouin, les bons vignobles, etc… et cela ne gêne personne ? Pendant ce temps, dans ce pays jadis heureux, mais maintenant écrasé, de bonnes âmes encouragent l'invasion de pauvres hères venus assouvir leur faim de vie. Ils accompagnent la ruine de notre  sol. La France sera à dominante de gestion américaine, chinoise, indienne, japonaise, où ne sera plus, emportée par le choc ethnique. Cette fuite des gestionnaires français ne vous étonne donc pas?

               Merci les politiques aveugles. Votre incurie nous prépare des lendemains qui dé

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