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etonnants français, mes frères
28 septembre 2014

Une confirmation éclatante

  UNE CONFIRMATION ECLATANTE

Les techniques élémentaires sont quelquefois plus difficiles à partager que les  complexes. Henri Brilet vous le concède, lui qui se bat vainement depuis 13 ans à tenter de  faire comprendre l’évidence. Et puis le hasard  ouvrit cette porte :

 « Le NITRATE-FUEL ». Ouvrez cette page sur le net. Des vidéos remplacent les expérimentations manquées. Les toulousains, choqués, auraient mieux compris.  . Dommage. Les commentaires sont surtout américains, aussi intrigués. Le nitrate d’ammonium n’est qu’un engrais anodin, triturable sans aucun danger.

Henri Brilet y retrouve son métier d’alors : chef du service recherches en grande mine en découverte (air libre), rompu à l’utilisation des explosifs   depuis sa jeunesse.

On voit d’ abord sur cette vidéo, un tir massif de 280 tonnes de nitrate-fuel, répartis certainement dans un millier de trous de gros calibre .La zone traitée est immense. Dans chaque trou de mine, vous trouvez une colonne de nitrate-fuel d’une dizaine de mètres de hauteur, soit environ 300 l. Un simple bâton d’explosif brisant, pour chaque trou, couplé à un détonateur électrique va faire exploser tous les terrains, d’un coup. C’est loin des histoires des « sachants » parlant de dizaines de kg d’explosif brisant, pour toute charge de NAI.

On y voit ensuite le tir simplifié de 5 kg de nitrate-fuel, avec 200ml d’explosif.. C’est généreux. La tourbe est projetée en l’air. Quel est le confinement ? Nul.

En cherchant ensuite, on trouve une vidéo sur un tas de nitrate pur, chauffé en laboratoire par un bec Bunsen tenu à la main. La flamme oxydante rouge est vive et longue. Le nitrate ne brûle pas, n’explose pas. L’expérimentateur recoupe le tas, et continue le chauffage. L’ammoniac libéré brûle complètement avec une flamme douce. Vous comprendrez sans doute que ce composant du NA léger, l’ammoniac, projeté en l’air dans un énorme nuage, s’est allumé provoquant l’énorme détonation. Ce phénomène s’est produit aussi dans des mines, sur des poussières de charbon, et dans des silos à grains, où l’explosion a ruiné le béton armé.   (Metz).

Vous avez sans doute compris que la mise en détonation d’un tas de nitrate d’ammonium net et négligé, nécessite une intervention manuelle pour verser et « mouiller » de gas-oil un seul point du stock, puis  pousser facilement dans ce point une cartouche d’ explosif brisant équipée d’une mèche lente (très disponible sur chantiers). Cinq minutes suffisent à tout amateur.

Le, ou les boutefeux malveillants, pensaient-ils fuir AVANT la première explosion amorcée ? (n’oubliez pas les déplacements aller et retour provoqués par les passages du mur du son).

 

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